A chacun ses cadeaux – Noël 2018
Sculpture Nature, comme la tradition le veut, vous propose une sélection de livres à mettre sous l’arbre ! Plusieurs sections vous guideront dans la découverte de catalogues d’exposition, de livres pop-up, de romans et d’essais qui sont parus durant toute cette année 2018. Bonne découverte et bonne lecture !
AUTOUR
Une centaine d’œuvres de Calder pour donner à voir son esprit novateur et sa pratique artistique en dialogue constant avec le monde en mouvement et le mouvement dans les objets.
Inventeur perpétuel, Jan Fabre dialogue avec les scientifiques, étudie les rapports des humains avec la nature. Dans ses jeux infinis avec la matière ( marbre, silicone, bronze, élytres de scarabée, collages, etc..), il improvise, rêve, fantasme et devient un maître de la « science des solutions imaginaires » pour notre décennie.
Oliviero Toscani, Cretto di Burri, éditions Louis Vuitton, 96pages, 2018.
Ensemble de photos prises en plongée, gros plan et grand angle de l’installation de Burri sur les ruines du village de Gibellina en Sicile.
A l’occasion du 130e anniversaire de l’artiste, « L’instinct de la matière » met en lumière le lien organique à la matière essentiel pour mettre en œuvre une sculpture.
Voir le monde différemment..A la croisée des arts, de la science et de l’architecture, Saraceno nous invite à questionner nos relations au monde. Des toiles d’araignées spectaculaires aux ballons de sacs plastiques recyclés, il nous entraîne dans un jeu subtil entre visible et invisible et nous emmène vers des systèmes qui étendent notre perception du monde et un autre avenir possible.
Ana Mendieta ( 1948-1985) a produit des dessins, des photographies, des installations, des sculptures et des films. Cet ouvrage renferme la première filmographie complète de l’artiste réalisée entre 1971 et 1981. Ces films s’articulent autour de la mémoire, la culture, le rituel, le passage du temps à travers la relation du corps et de la terre. Part belle est faite à l’intérêt de Mendieta pour les quatre éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu.
TOURS ET DÉTOURS
Collectif, Sculpter (faire à l’atelier), éditions Fage, 176 pages, 112 illustrations, 2018.
Au travers les œuvres d’une soixantaine d’artistes français, leurs filiations, remises en jeu se donnent à voir les extensions qui se sont opérées en sculpture depuis la fin des années 80. Un livret de 16 pages documente les trois expositions qui ont eu lieu conjointement au Frac Bretagne, au musée des beaux-arts et à la criée centre d’art contemporain de Rennes.
L’art dit »écologique » : ses fondations, ses développements, sa réalité actuelle, ses buts à travers les formes de création d’une centaine d’artistes.
Gilles A. Tiberghien, Land Art Travelling, éditions Fage, 196 pages, 149 illustrations, 2018 .
C’est ouvrage reprend des extraits de carnets que l’auteur a tenu au cours des années 70 sur les sites des installations emblématiques du Land Art. L’occasion de saisir la complexité d’une pratique et l’ évolution de la notion du Land Art dans les deux dernières décennies.
Portrait de vingt cinq artistes dont le travail s’inscrit dans la lignée du Land Art.
A L’ENTOUR
Claire Takacs, Jardins de rêves, éditions Delachaux et Niestle, 304 pages, illustrations, 2018.
L’accent est mis sur la manière d ‘inscrire et d’intégrer un jardin dans un paysage préexistant. Une part belle à l’approche naturaliste.
Collectif, Les jardins de la High Line à New-York, éditions Ulmer, 320 pages, illustrations, 2018.
De la friche industrielle envahie de plantes sauvages, la High Line est devenue une coulée verte de 2,3 kilomètres faite de différents jardins suspendus qui évoluent au fil des saisons, tout cela au milieu des immeubles. Dans ce sanctuaire de nature, prennent place au fil du temps ,de multiples activités culturelles.
FEUILLETER UN EXTRAIT
Sous la direction de Marco Martella, Revue Jardins n° 7/ Le chemin, éditions des Pommes sauvages.
Treize textes de treize auteurs pour explorer l’idée de chemin en passant du jardin de Boboli au jardin planétaire, du chemin de thé à celui des bords de route.
Gilles Clément, Le blanc, éditions Sens et Tonka, 96 pages, 2018.
« Dans la nature le blanc n’existe pas » . De cette assertion frappante de Bernard Lassus, Gilles Clément relève le défi et nous montre que le blanc peut identifier un territoire durablement.
Les Carnets du paysage n° 34 –Sous l’horizon, éditions Actes Sud, 228 pages, 2018.
Parler-Imaginer le paysage du dessous à travers récits littéraires, dessins, peintures, photographies, cartographies car cet imaginaire est constitutif de notre façon d’habiter la terre ou de l’envisager.
Au début du XIXe siècle la peinture d’histoire va laisser la place à la peinture du paysage. « Le paysage comme une forme privilégiée capable d’accueillir l’innommable en son sein et d’exprimer ce qui aveugle, terrifie ou fascine ». Ce sont les étapes de cette transformation jusqu’à nos jours que nous suivons dans cet ouvrage.
DE LA LITTÉRATURE TOUJOURS
Claire Genoux, Lynx, éditions José Corti, collection Domaine Français, 206 pages, 2018.
« Une forêt, un fleuve, une maison d’enfance : c’est le monde de Lynx. La forêt est un lieu puissant de rencontres et de cris sourds… »
Ceci n’est pas une éco-fiction, c’est beaucoup plus. Ce sont des histoires d’hommes et d’arbres qui vont s’entremêler, se nouer. C’est une histoire qui ne cesse de croitre et de se ramifier. Un art de la fugue qui décentre notre vision des choses, des êtres et de nous même. Magistral !
Marco Martella, Un petit monde, un monde parfait, éditions POESIS, 135 pages 2018.
L’auteur, jardinier, écrivain et historien des jardins propose une réflexion sur la place que le jardin occupe dans la modernité. Il évoque les jardins célèbres mais aussi les poètes qui ont exploré la question du paysage et le rapport entre poésie et nature.
Aurélie Floglia, Grand-monde, éditions José Corti, collection Domaine Français, 2018.
« Atonal et minimaliste , Grand-monde se tourne vers les arbres. Ils s’y dessinent dans leur verticalité, On les voit se tenir à la lisière de l’humain. Ils poussent à l’orée de l’histoire. Ce sont des relieurs. Ils persistent. »
Ryoko Sekiguchi, Nagori, La nostalgie de la saison qui s’en va, éditions POL, 144 pages, 2018.
Au Japon, il y a 24 saisons, plus parfois dans certains endroits. L’auteure se fait guide et explore avec nous les résonances d’un mot qui amène à repenser notre rapport au temps et à ce qui nous entoure.
FEUILLETER
Choix de textes majeurs d’hymnes à la nature mais aussi textes de combats qui un siècle plus tard conservent toute leur pertinence.
POUR LES ENFANTS MAIS PAS QUE …
Chaque double page est consacrée à une couleur et chacune constitue un tableau de végétaux et d’animaux. Parmi eux se cache un intrus ..Cherchons le..Un voyage au Pays des merveilles !!.
Elena Selena, Jungle, éditions Gallimard jeunesse, pop-up, 64 pages, 2018. A partir de 4 ans.
C’est une plongée envoûtante au cœur de la jungle grâce à des couleurs vibrantes, des images spectaculaires faites en de fines et élégantes découpes.
Jason Fulford, A pile of leaves, éditions phaidon, 24 pages, 22 illustrations, 2018. De 2 à 4 ans.
Un tas de feuilles comme un collage. Chaque couche ajoute quelque chose de nouveau et cache quelque chose. Un livre d’art, un livre pour découvrir le monde qui nous entoure, en un seul objet/ tout en un.
Emilie Vast, Plantes vagabondes, éditions Memo, 64 pages, 2018. De 3 à 6 ans.
Entre album documentaire et livre d’art, un très riche cabinet botanique où les enfants s’envoleront avec les graines du pissenlit !.
Sara Donati, Parler avec les arbres, éditions du Rouergue, 40 pages, 2018. Dès 5 ans.
Un petit personnage interroge tous ses sens pour aller à la rencontre d’un arbre et en faire son ami.
Des explorateurs pénètrent dans une forêt immense et très ancienne..Il est impossible de retourner en arrière… Belle plongée dans la nature mais aussi voyage philosophique, c’est un livre-objet élégant aux pages enrichies de découpages et embossages.
C’est l’histoire d’une petite graine verte et de son long voyage périlleux avant de devenir un arbre majestueux, pilier de la forêt.
Les arbres ont mille histoires à raconter. En voici quarante bellement illustrées, quarante pour découvrir les liens qui unissent hommes et arbres.
Fanette Mellier, Livre magique. :La Feuille, éditions Memo,32 pages, 2018.
La feuille fait découvrir une forme qui peu à peu « entre » dans la reliure jusqu’à disparaître dans le livre en son milieu. Mais ce n’est pas fini voici un objet qui ressort du livre.. On continue…
Rosalie n’a qu’une idée en tête : décoder le message secret des plantes….Album onirique sublimé par un graphisme minutieux et délicat.
Quand le documentaire se fait poétique pour traiter des milieux naturels, des espèces animales et végétales qui y cohabitent et sur les menaces qui pèsent sur eux.
La nature et l’art- tout ce qui pousse, tout ce qui vit envers et contre tout- seront une chance . Ce fut celle de Catherine Meurisse.. Avec recul et beaucoup d’humour, elle revient sur son enfance à la campagne.